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Un poulailler en ville
La Mairie de St Ouen a voulu installer un poulailler en plein cœur de ville dans le parc de la serre Wangari.
Leur volonté : reconnecter les citoyens à la nature et lutter écologiquement contre les frelons (la poule en raffole)
Sabrina DECANTON, 1ʳᵉ adjointe à la Transition écologique, St Ouen Sur Seine
| “Un grand plaisir d’entendre une maman dire à son fils : tu vois, c’est la poule de ton livre mais en vrai ! “ | 
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Un poulailler à l’école ou au collège ?
Responsabiliser les enfants
Offrir la responsabilité à l’enfant de soigner les poules, ramasser les oeufs…
Lutter contre le gaspillage
Une poule, c’est 100 à 150kg de “déchets” (restes des assiettes de la cantine par exemple) revalorisés par an !
Sensibiliser les citoyens en devenir
L’apprentissage du respect de la biodiversité, la lutte contre le gâchis alimentaire…
” Il y a un peu plus d’un an de cela, nous avons fait un constat consternant sur la quantité d’aliments jetés à la poubelle. Il s’avère que des poules additionnées à un composteur dans l’école… c’était une solution !
Une fois que nous étions tous d’accord pour porter ce projet, il nous fallait un poulailler adapté à la collectivité, ludique, résistant dans le temps et aux enfants. Après avoir visité le site Cot Cot House, j’ai pris contact avec Xavier, nous avons échangé sur nos projets respectifs.
Les valeurs et l’entrepreneuriat qu’il défendait étaient complètement cohérents avec le projet d’école.
Ça va faire maintenant un an que le poulailler est dans l’école et fait la joie des enfants et des familles qui n’hésitent pas à venir s’occuper de Cristal, Nougat, Lune et DarkVador (les poules) et cela même pendant les vacances scolaires. Le Poulailler est devenu un lieu de vie apaisant et agréable dans la cour de récréation où le jardinage et la création d’un potager prennent tout leur sens.
Thank you Cot Cot House ! “.
Ici les collégiens du Blanc-Mesnil (93) peignent leur Cot Cot House
Un poulailler en maison de retraite, à l’hôpital ?
Les souvenirs
Beaucoup d’anciens ont eu des poules. Ces souvenirs de jeunesse leur font souvent du bien.
Vecteur de lien social
Les poules deviennent le coeur de beaucoup de conversations de nos ainés.
Lutter contre le gaspillage
Une poule, c’est 100 à 150kg de “déchets” (restes des assiettes de la restauration par exemple) revalorisés par an !
” Je suis très heureux d’avoir permis la réalisation d’un projet qui fait plaisir aux résidents. Le poulailler a été créé suite à une demande de leur part et nous l’avons co-construit avec eux en 2018.
Le travail avec Xavier PISSON a été agréable, et enrichissant. Nous avons organisé plusieurs rencontres avec lui, tout au long de la construction du projet.Je suis fier que nous soyons le premier EHPAD à travailler avec l’entreprise COT COT HOUSE. C’est une démarche qui a permis aux résidents de parler de leur vie et de se remémorer des souvenirs. Aujourd’hui, le poulailler est au centre des conversations. C’est un outil pour créer du lien avec l’extérieur: les voisins, les familles, les enfants… Esthétiquement, le poulailler se fond dans le décor, de plus il a été créé dans une démarche solidaire et écologique “.
Le poulailler, 4 ans après l’installation.
Des poules en pleine forme, et le poulailler aussi !
Mr et Mme Batard, résidents.
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« On aime voir les poules lorsque nous sortons à l’extérieur. Sinon, lorsque nous ne sortons pas, nous prenons de leurs nouvelles grâce à d’autres résidents qui viennent leur rendre visite. C’est bien pour les gens qui avaient des poules chez eux. Ça leur permet de garder ce lien avec les animaux. On laisse tellement de choses derrière nous quand on arrive en EHPAD. Au moins, nous gardons cette attache avec les animaux. » Découvrez les récits des autres résidents ici. |
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Pascal, agent de maintenance.
« Je trouve que ce projet donne de la vie au sein de notre résidence. Les résidents viennent voir les poules régulièrement et posent beaucoup de questions à leur sujet. Ils demandent si les poules pondent bien, comment elles se nourrissent… Certains résidents leur apportent à manger ! C’est la première fois que je m’occupe d’un poulailler, et je trouve que l’entretien est facile. Ce n’est pas une tâche contraignante ».
Marie-Pierre, responsable des bénévoles.
« Le poulailler apporte du bien-être aux résidents. C’est un moyen de travailler autour de la médiation animale. Les résidents sont plus ouverts lorsqu’ils voient des animaux. ».